Noël, l’enfant a droit aux jouets

Article : Noël, l’enfant a droit aux jouets
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19 décembre 2017

Noël, l’enfant a droit aux jouets

À l’approche de la Noël, les tout-petits réclament à tue-tête toute sorte de jouets. C’est bien normal, car  jouer est un droit garanti à l’enfant.

L’enfant a droit au jeu…

Au jour de la Noël, est attaché toute une multitude de demi-vérités. Tout d’abord, la date de la naissance du sauveur de l’humanité dans une crèche. Ensuite, vient le mythe du petit papa barbu parcourant le globe et récompensant les enfants les plus sages. Mais qu’importe, si cela contribue à reconnaître et à célébrer un droit essentiel de l’enfant : le droit de jouer.

En effet, l’air de rien, le droit de jouer est un droit qu’on pourrait qualifier d’absolu pour l’enfant. Souvent négligé et peu promu, le droit de jouer est bel et bien reconnu à tous les enfants de la planète. Car, la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE), ratifiée par la quasi-totalité des Etats du monde, le garantit.

Cette dernière dispose en son article 31 alinéa 1 que : « […] l’enfant [a] le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge, et de participer librement à la vie culturelle et artistique. ».

Aussi, en Afrique, une charte ratifiée par mon pays la Côte d’Ivoire consacre ce même droit de jouer. Il s’agit de la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE) de juillet 1990. En son article 12.1, elle aussi reconnaît qu’il est essentiel pour l’enfant de s’épanouir par le jeu.

Alors, sans vouloir faire plus longtemps du charabia juridique, il est simplement à retenir que jouer est un droit de l’enfant protégé. Ce n’est donc pas un droit superflu, ni accessoire. C’est un droit fondamental, expressément reconnu aux seuls enfants. Parce que les bénéfices du jeu pour l’enfant sont remarquables.

Le jeu et son importance pour l’enfant…

Défini par le Lexis, dictionnaire érudit de la langue française, le jeu est « un divertissement, sous forme d’activité physique ou intellectuelle, qui n’a d’autre but que le plaisir, la distraction et l’amusement de soi-même ou des autres. ».

La consécration du jeu, tel que défini, comme un droit fondamental de l’enfant n’est donc pas fortuit. Elle trouve son fondement dans diverses raisons. Toutes ces raisons peuvent s’exprimer en trois temps.

D’abord, le jeu favorise l’épanouissement de l’enfant. En effet, par la belle euphorie que lui procure le jeu, l’enfant se détend, oublie les soucis et exprime ses émotions. En jouant, il fait appelle à son imagination et à sa créativité. Le jeu renforce chez l’enfant la confiance en lui-même et en les autres.

Ensuite, par le jeu, l’enfant apprend à vivre en société. En s’amusant, il interagit avec les autres, apprend à partager, à écouter et à s’intégrer. Aussi, l’enfant inculque les notions cardinales de construction d’une société forte. Il apprend l’amitié, la tolérance, la loyauté, la discipline, la solidarité et le respect des règles.

Enfin, au travers du jeu, l’enfant améliore ses capacités physiques et intellectuelles. Par l’activité ludique, l’enfant entraîne son corps à être plus fort et à se développer harmonieusement. De même, en jouant, l’enfant apprend à bien réfléchir. Il met en place des tactiques et stratégies pour contourner les défis qui s’imposent à lui. Le jeu est subséquemment un outil de transmission de savoir et d’éducation.

Ainsi donc, en plus d’être un droit garanti, le jeu participe au bien-être de l’enfant. Cependant, il appartient aux adultes de veiller à rendre effectif ce droit. En cette période de Noël, offrir des jouets à nos archanges est une belle manière de promouvoir ce droit fondamental.

A Noël, l’enfant a droit aux jouets…

Pour jouer, il faut un jeu. S’il est vrai que les enfants ont l’esprit fertile au point de s’amuser tout seul, il n’en demeure pas moins qu’un jouet est tout aussi utile. Ainsi, par analogie au droit au jeu, on pourrait en déduire le droit aux jouets. Car, jouer fait appel à des moyens de jeu.

C’est pourquoi, en cette période de Noël où l’enfant est célébré, nous, adultes, devons offrir des cadeaux à nos tout-petits. Leur offrir des jouets est le meilleur moyen de garantir et de promouvoir leur droit au jeu.

Néanmoins, dans le choix des jouets à offrir, il faut viser le bien-être présent et futur de l’enfant. Il faut donc éviter les jouets violents et dangereux. Le choix des cadeaux doit aussi se faire en fonction de l’âge et des aptitudes de l’enfant.

Pour finir, et pour ma part, j’aimerais recommander à tous les adultes d’offrir un livre à leur chérubin. Peu importe que ce soit le livre de coloriage de Yehni Djidji, le nouvel ouvrage LE DRAP PARFUME de Isaïe Biton Coulibaly ou une Bible illustrée. Ma motivation est toute simple. Elle repose sur le message de Bernard Pivot publié sur Twitter, qui m’a grandement marqué.

« Offrez des livres ! Ils s’ouvrent comme des boites de chocolats et se referment comme des coffrets à bijoux ».

Vive la Noël, le droit au jeu et les cadeaux !



Pour rappel :

Selon l’ article 1 de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE), « un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ».

Si vous ne voulez pas découvrir la vérité sur Noël, ne cliquez pas sur la vidéo !

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